Alina Pash
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Alina Pash

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Nathy Peluso, Rosalia

Freestyle

Mélange de hip-hop électronique et de musique slave

" Des mélodies par-delà le conflit "

Après un an de guerre entre l’Ukraine et la Russie, la musique d’Alina Pash sonne comme une lueur d’espoir, un appel à la paix et un rempart contre la violence et la barbarie qui touchent son pays. Alina est née en 1993, dans l’ouest de l’Ukraine. Elle se fait connaître en 2015 grâce à l’émission de télévision X-Factor. Trois ans plus tard, en 2018, elle sort son premier single, « Bitanga », qui a depuis atteint plus de deux millions de vues sur YouTube. Le succès qu’elle rencontre avec ce titre lui permet de créer sa propre maison de disques, Bitanga Blood, pour aider les jeunes artistes ukrainiens et russes.

Avec ses tenues et ses visuels bourrés d’allusions à son pays d’origine, Pash mélange habilement les références à la culture et la musique slave avec le hip-hop et la musique électronique, comme un clin d’œil à ses influences occidentale.

La chanteuse et rappeuse, à travers ses textes, continue de soutenir et défendre l’Ukraine. Elle a par exemple repris l’hymne national pour en faire une version rap. « Lorsque mon père est parti au combat, il m’a dit que la meilleure chose que je pouvais faire était un choix du cœur ; pour moi, c’était clair, être une artiste », explique Pash lors d’une interview avec Europavox.com publiée à l’occasion des un an de la guerre. « J’ai donc décidé de parler aux gens, que ce soit lors de concerts de charité ou dans la rue, et d’expliquer toutes les différentes parties de l’histoire, pourquoi elle est importante pour les Ukrainiens, mais aussi pour l’humanité en général. »

L’artiste utilise également sa notoriété pour soutenir des causes qui lui sont chères, telles que les droits des personnes LGBT (comme elle le montre avec le titre « Rizni, rivni », sur lequel elle a collaboré avec d’autres artistes), la prévention du suicide, les violences domestiques ou l’égalité des sexes.

Deux albums sont déjà disponibles, Pintea : Gory/Misto (2018) et Rozmova (2021), ainsi qu’un EP, НОРОВ (2021). Avec autant de projets dévoilés en temps de guerre et un esprit bourdonnant d’idées, on s’attend à un futur bien rempli pour Alina Pash.