Astrid-

À propos de

" Immersion dans le multivers de la pop "

Impossible de coller d’étiquette précise sur le travail d’Astrid-, si ce n’est qu’elle semble avoir un besoin dévorant d’expression artistique. Son nom, sa musique, son travail, ses collaborateurs, ses performances : tout ce qui gravite autour d’elle semble être en perpétuel mouvement, se métamorphosant dans l’espoir futile d’être à la hauteur de sa créativité débordante.

Il n’y a pas si longtemps, la musicienne et réalisatrice Astrid Ana Kljun s’efforçait de se qualifier pour le Concours de l’Eurovision avec son ancien groupe, Astrid in Avantgarden. Il n’y a pas si longtemps mais, d’une certaine façon, on dirait que c’est de l’histoire ancienne, étant donné son bouillonnement artistique incessant. Elle a changé de collaborateurs, s’associant au producteur et guitariste Tomaž Zupančič du groupe indie rock slovène prometteur MRFY afin de créer des morceaux trip-hop enchanteurs avec une base vocale solide et une production soignée. Elle chante parfois en slovène, parfois en anglais, parfois en croate. Elle a fait des études de chant lyrique, joue de la harpe dans un restaurant-spectacle et a présenté son nouveau quatuor à l’occasion d’un festival. Elle réalise des vidéos musicales pour elle-même et pour les autres. Elle est fière d’être artiste, mère et femme.

À vrai dire, il est inutile d’en dire trop sur Astrid-, car son étincelle créative est susceptible de s’allumer à tout moment et de l’emmener dans une toute nouvelle direction, à l’image d’une pierre qui tombe dans une mare d’eau et fait des vagues dans tous les sens. Chez une personne moins sûre d’elle, cela pourrait passer pour une fuite en avant ou un sentiment d’incertitude. Mais Astrid sait exactement ce qu’elle fait. Car, après tout, comme elle aime à le dire, l’art coule dans ses veines.