Berry Galazka

À propos de

" Alt-pop créative inspirée par le rap "

Le Great British Bake Off (l’équivalent britannique du Meilleur pâtissier), Dali, Real Housewives, Klimt, TikTok et Une Nounou d’enfer. Cela peut vous paraître étrange, mais dans l’esprit créatif de Berry Galazka, toutes ces références peuvent cohabiter. Née en Pologne, élevée en Floride et désormais basée à Londres, cette artiste de pop-rap anarchique sait parfaitement naviguer entre toutes sortes d’influences, qu’elles soient musicales ou autres. Inspirée par le hip-hop, le R&B, les thèmes féministes, le rapport aux réseaux sociaux et les images culturelles au-delà du temps et de l’espace, elle explore un son alternatif et rebelle en mélangeant hip-hop et guitares distordues. Dans son dernier EP, Leash (sorti fin 2023 via Climax Records), on la voit ainsi arborer une tenue de babouchka étrange et chanter à propos d’un tableau surréaliste de Dali (Rêve causé par le vol d’une abeille), en prononçant des paroles dures, mais vraies : « Rien ne mérite d’être vénéré aveuglément« .

Berry Galazka s’est fait connaître en 2020 grâce à son premier single « Man Can’t Hang« , véritable message au patriarcat. La nouvelle artiste rap-pop et philosophe cynique a attiré l’attention de son public avec sa musique accrocheuse et son franc-parler : « Je porte mon merch, j’emmerde ton label « , a-t-elle chanté. La naissance d’une forte personnalité : « Marisa« , par exemple, déploie une mélodie enfantine quoique tordue, tout en parlant de sa propre expérience de résistance au harcèlement à l’âge de 8 ans. Quant à « Fran Fine« , il s’agit d’une ode au personnage télévisé d’Une Nounou d’enfer, mais aussi à toutes les personnes sûres d’elles (« Je suis belle sous tous les angles »).

Berry promène sa voix sur les rythmes serrés de façon naturelle et insouciante, tout en donnant à ses paroles tout le poids émotionnel qu’elles méritent. C’est une originale : après l’avoir découverte, on ne peut pas l’oublier.