Bryan’s Magic Tears

À propos de

" Un groupe parisien qui redonne vie à la distorsion avec style "

Les tubes et les tendances d’aujourd’hui donnent l’impression que le rock et en particulier la guitare sont partis en promenade le temps de laisser passer l’orage de l’electro-pop, du hip-hop et du R&B. Mais comme la mode, la musique est cyclique et le rock ne pourra que retrouver un jour ou l’autre la lumière.

Pourtant, on ne compte pas les groupes au sein desquels la guitare est reine sur internet et sur scène dans le monde entier (quand la pandémie le veut bien), et les découvrir n’a rien de difficile. Le collectif parisien Bryan Magic Tears fait partie de cette galaxie de groupes jeunes, audacieux et intéressants qui ne renieront jamais le rock. Sous l’égide de Born Bad Records, l’un des meilleurs labels indépendants du pays, ses cinq membres révèlent par leurs guitares qui retrouvent le chemin de la distorsion et des voix éthérées de des principaux ingrédients du sous-genre Shoegaze. Ne faisant aucun secret de leurs influences (The Jesus and Mary Chain, My Bloody Valentine, Dinosaur Jr. etc.) ils poussent l’hommage jusqu’à chanter en anglais mais n’oublient pas d’ajouter à leurs chanson un grain de modernité.

Après un mini-album éponyme sorti en 2016, ils sortent en 2018 leur premier album complet, 4 AM, une démonstration époustouflante de leur talent, aux mélodies puissantes et à l’éthique DYI affirmée. Leur single Marry Me est peut-être la meilleure porte d’entrée dans leur monde. Nos espoirs se sont par la suite confirmés avec leur deuxième album Vacuum Sealed sorti en octobre 2021 et l’exceptionnel single Sad Toys. Tout comme leurs camarades de label Le Villejuif Underground, Bryan’s Magic Tears est un groupe fait pour la scène, jamais à court d’énergie et de surprises. Attention : leur amour pour le shoegaze, le rock garage et la dream-pop est très contagieux.

Photo: Emma Le Doyen