DJ Seinfeld

À propos de

" Des hymnes puissants et euphoriques pour un dancefloor bien rempli garanti "

Dans le monde des DJ, les noms loufoques ne manquent pas : Com Truise, Joy Orbison, Rad Pitt… mais le cerveau qui se cache derrière le pseudo de DJ Seinfeld, le suédois Armand Jakobson, ne s’est pas contenté de s’amuser sur son nom de scène. Il a aussi – et surtout – relevé le défi d’attentes élevées et tracé un chemin unique dans le paysage de l’électro. Ce nom lui vient d’une obsession pour la célèbre série qui commença après une rupture sentimentale, à une époque où il s’installa à Barcelone, où il devient une des premières influences du mouvement electronica lo-fi alors balbutiant : une house mélancolique, une production chaleureuse et plus ou moins improvisée donnèrent vie aux vibes qui furent la marque de fabrique de son premier EP, Season 1, et de son premier album sorti en 2017, Time Spent Away From U.

Mais son nouvel album, Mirrors, sorti l’an dernier, marque un tournant : tout y est plus grand, plus puissant, plus intelligent. Nommé ainsi  en hommage à une citation de son auteur favori, l’écrivain argentin Julio Cortázar, il présente une collection de morceaux plus enjoués et optimistes, à la production léchée. Song For The Lonely a tout pour devenir un succès de club, et U Already Know un tube de l’été, avec sa touche italienne agrémentée d’une pincée de funk. Joy symbolise la réinitialisation des nouveaux paramètres de Jakobsson, avec ses synthés fluo, ses lignes de basse groovy, ses rythmes puissants et cette énergie inépuisable qui propulse son nouveau style à une vitesse vertigineuse.

Cette nouvelle euphorie est parfaite pour les festivals au coucher du soleil ou les immenses dancefloors, en ce qu’elle apporte aux foules un sentiment de bien-être, de transcendance. Déjà prévu pour la clôture du Festival Ray Ban de Primavera en mai, il empile les dates dans son agenda, collaborant apparemment avec de grands noms de l’éclairage et de la sonorisation pour la conception d’un show qui s’annonce grandiose. On est loin du travail introspectif et émotionnel de ses débuts, mais toujours dans le monde d’un producteur qui explore l’ensemble de ses talents et tient les promesses d’un potentiel exceptionnel.