IKOQWE

IKOQWE vient d’une autre planète, porteur d’un message important, mais se rendit vite compte que le nombre d’oreille disposées à écouter sérieusement ce dernier était trop limité. Ils se décidèrent tout de même à rester sur la planète Terre car ils furent contraints de vendre leur van intergalactique pour payer courses et loyer. Aujourd’hui, ils sont présents dans les radios du monde entier, pillent des archives historiques à la recherche de samples et chantent en angolais, umbundu et argot portugais.

Derrière ces masques se trouvent IKO AKA Ikonoklasta AKA Luaty Beirão, un rappeur/militant qui est une des voix les plus féroces de la scène angolaise, et COQWE AKA Pedro Coquenaão AKA  Batida, le producteur/explorateur qui ne cesse de dénicher des musiques portant un monde de références et d’histoires puissamment liées à l’identité de ses samplings. Pour que ces histoires passent à l’avant-plan IKOQWE est allé fouiller dans les archives de la Bibliothèque internationale de musique africaine, explorant la plus grande archive au monde d’enregistrements historiques, avec un intérêt singulier sur les sons venus d’Angola.

De ce travail est né un disque, ‘The Beginning, The Medium, The End and The Infinite, diffusé dans les radios all over the world puisque monter sur scène sans leur fidèle Hiace était hors de question. Le disque a révélé des collaborations avec plusieurs terriens de grande qualité tels que Spoek Mathambo, Celeste Mariposa et Octa Push. Derrière ce hip-hop old school aux accents angolais, chaque piste porte également une parole d’ordre politique et social, bien que ces morceaux ne pourront être décodés que par des oreilles à même de recevoir des messages qui semblent venus de l’espace et évoquent pourtant des valeurs humaines universelles.