Pearly Drops

À propos de

" Un voyage brumeux et paisible jusqu'aux confins de l'alt-pop "

Pop : qu’il est compliqué ce mot ! Difficile à cerner, « pop » peut signifier tout et n’importe quoi. Le duo finlandais Pearly Drops est-il pop ? Eh bien, évidemment, oui. Mais en même temps, non, pas du tout. « On nous a souvent dit que nous étions ‘trop expérimentaux’ pour les amateurs de pop, et en même temps ‘trop pop’ pour les amateurs d’expérimental », ont-ils déclaré fin 2022. Et pour cause, le duo – Sandra Tervonen et Juuso Malin – brasse un mélange délicieusement flou de paysages sonores doux et rêveurs, de synthés brillants, de voix blêmes, de lignes de guitare intrigantes et de nostalgie des années 80, pour en faire quelque chose d’aussi joyeux qu’engageant.

Musicalement, le groupe est à l’image des œuvres abstraites que Tervonen créé pour leurs pochettes d’album, logiquement conçues comme des interprétations visuelles des chansons. Mais il ne faut pas croire qu’il s’agit d’un simple revival de chillwave ou d’une version Gen Z de la C86 – il y a bien trop de substance dans ce projet pour que ce soit le cas. Le deuil et l’introspection sont au cœur de leurs compositions. À cela s’ajoute un dédain (plutôt sain) pour les ambiances hyper-stylisées et Insta-glam de la culture numérique moderne. On comprend alors qu’il y a deux brillants cerveaux derrière cette musique d’une beauté énigmatique.

Avec un nouvel album – leur troisième – prévu pour fin 2024 et une participation très attendue au festival Eurosonic 2024, les occasions ne manqueront pas pour se familiariser avec le génie de Pearly Drops sous toutes ses formes créatives. « Pour nous, notre musique est un exutoire à tout, et à n’importe quoi : un univers audiovisuel complet », ont-ils déclaré lors de cette même interview. Bien plus que de la simple pop, assurément.