SARAPATA

À propos de

" Une techno qui va droit au cœur, pensée pour les amoureux et les rêveurs "

Les deux membres du groupe SARAPATA réunissent de nombreux extrêmes, glanés tout au long de l’expérience acquise lors des diverses étapes de leur voyage musical. Michał et Mateusz Sarapata ont découvert et perfectionné leur amour des harmonies en accompagnant le groupe Lor et en co-créant leur premier groupe SALK, dominé par la présence d’instruments classiques donnant à leurs compositions des airs rêveurs qui auraient accompagné à merveille tout conte de fées. Le temps a passé et ils décidèrent de remiser leurs guitare pour revenir à leur plus grand amour, la musique électro et en particulier techno.

Le cœur du projet de SARAPATA se trouve dans la rencontre de différents facteurs. D’un côté, ils possèdent une vaste expérience, de l’autre l’inspiration la plus pure. Ils ne suivent que leur propre méthode, une version fraternelle de la musique électronique dénuée de l’austérité et des schémas qui dominent la scène actuelle.

Cette musique fait surgir chez celui ou celle qui l’écoute un nombre incalculable de sensations et de désirs. Elle nous donne envie de danser, elle semble nous inviter à prendre part à un rituel. La techno, passée entre les mains des frères Sarapata, est tout sauf son propre cliché ; elle est faite de sons colorés, riches, organiques et vibrants.

EP1, le premier enregistrement des frères, n’est pas uniquement l’expression d’un désir de se définir, mais une tentative bien plus audacieuse d’introduire une esthétique radialement nouvelle sur la scène polonaise. La transe à la Moderat se mêle aux sons éthérés qui rappellent Jon Hopkins ou Kiasmos, et il ressort de ces rencontres un mix incroyable qui, s’il entre facilement en tête, peut y rester bien longtemps avant de la quitter. A ces influences les frères Sarapata ont rajouté leur talent unique dans la création d’harmonies, dont la source peut se trouver dans leur expérience de composition de bandes-originales de films. Une électro aussi expressive n’avait pas été écoutée en Pologne depuis des années, peut-être même jamais.

Photo: Grzegorz Łach