The Canyon Observer

À propos de

" Le son du chaos qui se déchaîne "

Les membres de The Canyon Observer ont toujours parlé en puissance. Un langage que tout le monde peut comprendre et apprécier, même sans vouloir l’admettre. Connu pour ses shows intenses, où une quantité suffocante de fumée, les flash frénétiques des stroboscopes et un chanteur suspendu dans les airs par des crochets font partie du menu, le groupe aurait pu simplement continuer à surfer sur la vague du post-métal à la Isis. La recette a fait ses preuves, leur a permis de jouer partout en Europe et même jusqu’à Cuba.

Au lieu de cela, ils font volte-face. Les six musiciens, toujours fidèles à leurs sonorités lourdes, sombres et extrêmes, ont fait appel à des renforts, ajoutant des saxophones et des violoncelles à leur mélange sonique. Un plongeon dans le chaos. Leur dernier album Figura (2023) emprunte des éléments esthétiques à la musique classique, à l’avant-garde du XXe siècle, au free-jazz, au harsh noise et à bien d’autres niches musicales. Au delà de cette masse abrupte, l’album s’interroge sur l’humanité et sur les composants organiques qui constituent nos corps physiques. Il dresse des analogies entre les liens des membres au sein du groupe et le besoin de la société de coopérer et de se connecter.

Aucun doute là-dessus : la proposition musicale est riche. Mais il y a de la beauté et de l’amour parmi le fracas. Né d’un besoin et d’un désir de créer des collaborations à long terme entre musiciens d’horizons différents, Figura montre The Canyon Observer sous un jour plus doux. Le départ d’un chemin pavé de choix musicaux audacieux, d’explorations et d’expérimentations.