Dino Brandão

À propos de

" Un Afro-Psyché suisse venu droit du cœur "

Profondément lié, à tous les sens du terme, à la communauté musicale suisse, Dino Brandão vole enfin de ses propres ailes, et le chemin pour y parvenir a été tout sauf simple. Ses débuts furent ceux d’un musicien de rue arpentant le centre de Zurich en skateboard, avant de devenir, vite repéré par son talent soul, leader du groupe chamber pop Frank Powers.

En s’appuyant sur son double héritage angolais et suisse, Brandão est parvenu à créer un son soul puisant et unique, qui n’a pas raté la marche du succès avec deux EP très bien accueillis. Multiformes et multitâches, il fut également le percussionniste de la superstar locale Sophie Hunger avant de mettre à profit le confinement pour composer un album avec la songwriter suisse. Ce disque, Ich liebe dich, qui invite également le talent indie local Faber, exprime intimité et sentiments dans le son tout en nuances et en subtilités d’un dialecte suisse local.

Une fois le confinement terminé, Dino Brandão sort son premier solo single, Bouncy Castle, qui met en pleine lumière ce qu’il décrit lui-même comme un son « Afro-Psyché ». Inspiré de son expérience et de sa lutte contre une sclérose en plaques récemment diagnostiqué, il y propulse un nouveau son empli d’énergie, de savoir-faire et de puissance funk. Grâce à ses talents de songwriter, sa capacité à transformer une histoire personnelle sombre en chansons optimistes et d’une sincérité absolue est époustouflante.

Le single Decoration, qui annonce la venue de son nouveaux LP, vient de sortir. Ce morceau empli de rythmes psyché doux-amers lève encore plus haut la barre spirituelle que s’est fixé le musicien. Enracinée dans ses longues et nombreuses expériences, la nouvelle identité musicale de Brandão est aujourd’hui complète avec sa riche palette de jazz, de sons joués au synthé et de ses talents de chanteur. Aujourd’hui, Dino Brandão est devenu un artiste à la puissance rare capable d’aller beaucoup plus loin que le skateboard de ses débuts ne saurait l’emmener.

Picture credits: Julien Chavaillaz