LUVVER

À propos de

" Difficile d’imaginer une bedroom pop qui donnerait encore plus envie de danser "

Le trio qui compose LUVVER résume avec beauté sa musique en la qualifiant de crydance. Pourtant, en y regardant d’un peu plus près, le nombre d’éléments qui la composent se révèle comme étonnamment varié. It Is Vvhat It Is, premier album des Slovaques sorti cette année, pourrait presque faire penser à une compilation de tubes venus de tous les horizons de la pop : indie rock, indie pop, electro pop… Sans cesse, le groupe se lance dans des expériences aux ingrédients musicaux particulièrement éclectiques, comme la trap.

Les parties electro jouent le premier rôle dans le travail de LUVVER – ses membres jouent des sons synthétiques mais ne laissent pas pour autant de côté guitares et batteries. Quel que soit le style choisi, la clé de chacune des chansons du groupe est à trouver une mélodie toujours catchy. Chacun de ses morceaux est une invitation urgente à danser, un succès de radio potentiel. La voix, unique et sûre d’elle, du leader Tom Löbb semble capable d’ouvrir toutes les portes.

Ce qui rend d’autant plus surprenant que les paroles évoquent avant tout dilemmes intimes, tristesse, amour et désirs. Tous ces morceaux réussissent l’exploit d’être créés à la fois pour être écoutés dans la solitude et l’intimité autant que pour danser au milieu de la foule. Les émotions difficiles sont évoquées par des sons légers. Les écouter, c’est devenir capable de pleurer et de danser dans le même mouvement.

En termes d’impact, LUVVER nous emmène dans un véritable voyage qui nous fait revisiter le style de Foster The People ou des Glass Animals grâce à un mélange subtil d’electro pop, de trap et de disco. Les compromis, les limites ne font pas partie du monde de LUVVER. Ses membres seront toujours prêts à faire appel à tout ce qui leur vient à l’esprit pour composer des chansons qui se gravent dans la mémoire.

La force du groupe réside dans son pouvoir du dancing irrésistible, comme dans les morceaux electro tels que le single Vile/Divine. Dans cette esthétique, les Slovaques semblent largement au niveau de fouler la scène des plus grands festivals du moment.