Bronquio

Santiago Gonzalo est l’homme derrière Bronquio. Ce résident de Séville, né à Jerez, est largement considéré comme l’artiste le plus prometteur de la scène trap espagnole actuelle.  Donnant l’impression de peindre avec le son, il se vit comme le Léonard de Vinci de la scène électronique.

Bronquio a débuté dans le hardcore derrière la batterie du groupe Gipsy Aliens, et a gardé, jusqu’à en faire une devise, cette philosophie punk et son approche « bricolée » tant acclamée. C’est en grande partie pour cette raison qu’il est si séduisant : il écrit, joue et produit sa propre musique, mais om crée et réalise également ses propres clips vidéo.

Son nouveau style s’est avéré si populaire que des groupes de rock indépendant comme Pony Bravo et des légendes de la pop flamenco comme Kiko Veneno l’ont engagé comme producteur ou mixeur. Il a également réalisé les clips vidéo d’autres artistes sans jamais se départir de son style particulier et singulier, reconnaissable dès la première image.

Après avoir participé à certains des meilleurs festivals du pays et tourné sans relâche, son dernier EP Vol.2 vient comme une fusion intense, où le trap le plus banal  vient embrasser l’électro la plus abrasive, donnant une sensation détonante de mélange de feu et de glace, de fureur et d’amour, comme si Hunter S Thompson et Liam Howlett étaient réunis dans un seul cerveau. Ce qui est sûr, c’est qu’il est difficile d’écouter Bronquio et de se sentir indifférent à ce qui constitue la bande-son idéale des nuits les plus folles. Bronquio ne fait pas de prisonniers.